Par Pierre Buhler
ancien diplomate, auteur de La Puissance au XXIe siècle (Paris, CNRS éditions), enseigne les relations internationales à Sciences Po Paris, à la Hertie School de Berlin et au Collège d’Europe à Natolin
Après une campagne électorale difficile, l’opposition polonaise, emmenée par l’ancien Premier ministre et ancien Président du Conseil européen Donald Tusk, a battu le parti eurosceptique (PiS) au pouvoir à Varsovie depuis huit ans. Ce résultat va permettre à la Pologne de rétablir son Etat de droit et de jouer à nouveau un rôle constructif en Europe. Mais le caractère hétéroclite de la coalition en voie de formation ainsi que l’obligation de cohabiter avec un Président de la République issu du PiS vont compliquer la tâche du futur Premier ministre.